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suivre ce blog administration connexion créer mon blog le blog de aubonheurdedieu-soeurmichele 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 > >> 7 juin 2018 4 07 / 06 / juin / 2018 18:07 méditation de la bible : faire retraite chez soi 3/3 voici la fin de la série: « faire retraite chez soi » comment s’y prendre ? je m’assoie je prends le temps de m’apaiser en respirant lentement et profondément je fais un geste pour dire à dieu mon désir de cette rencontre avec lui et je lui dis : « me voici » je lui partage ce qui habite mon cœur : parler à dieu de sa vie : joie, souci, désir, peur, confiance, personnes et évènements comme un ami parle à son ami lire le chapitre 15 de l’évangile de luc j’essaie de me rappeler ce récit et de le redire avec mes propres mots comme si j’avais à le raconter à quelqu’un en faisant cela peut-être que quelque chose va me toucher, me rejoindre, m’éclairer. si oui, je garde cela précieusement. je fais une demande : donne-moi de me réjouir d’être cherché-es appelé-e et aimé-e par toi. je me laisse guider par les suggestions suivantes : 1- s’approcher et écouter on y voit le groupe des publicains et des pécheurs : il y a deux verbes pour qualifier leur attitude : s’approcher et écouter rester à considérer ces 2 attitudes. *une décision de se rendre proche de cet homme jésus, le côtoyer, se laisser changer par lui *une décision d’écouter : on a là le verbe qui court le long de toute la bible : « ecoute israël » il s’agit de s’ouvrir à la parole d’un autre. entrons dans ces 2 attitudes : s’approcher de jésus dans la confiance et le désir de s’ouvrir à sa parole et surtout de demander une confiance et un désir plus grand que ceux que nous avons. 2-faire bon accueil et manger voir l’attitude de jésus par deux verbes aussi : faire bon accueil et manger. comprendre pourquoi jésus fait bon accueil : tout simplement parce qu’il est devant des hommes et des femmes de désir, qui attendent quelque chose de lui, qui ont soif de l’entendre. prendre conscience de la joie de jésus. rester à regarder jésus qui fait bon accueil sans condition préalable : le fait de s’approcher et de vouloir écouter suffit. rester à regarder ces repas qu’il prend avec eux : dans la société où vivait jésus, manger est un signe fort de solidarité et de communion, c’est d’ailleurs cela qui scandalise les pharisiens. 3-une brebis, une pièce, un fils prendre du temps pour regarder les images que jésus prend pour parler de nous : une brebis, une pièce d’argent, un fils. des images qui chacune à leur manière dise une richesse, une valeur. nous sommes précieux pour dieu, une manière de reprendre is 43/1-4 « tu as du prix à mes yeux et je t’aime » 4-dieu à l’image d’un berger, d’une femme, d’un père. prendre du temps aussi pour regarder les images que jésus emploie pour parler de dieu : -dieu comme un berger -dieu comme une femme -dieu comme un père 5- s’arrêter devant le trait commun de ces 3 paraboles perdu / retrouvé dialoguer avec dieu là- dessus : qu’est-ce qui dans ma vie est perdu et que dieu cherche, recherche ? 5- s’imprégner de la tonalité de joie de ces 3 paraboles, la joie de dieu 6-regarder ce que dieu fait : *comme un berger : courir jusqu’à ce qu’il la retrouve la mettre sur les épaules rassembler amis et voisins *comme une femme : allumer une lampe balayer la maison chercher soigneusement jusqu’à ce qu’elle la trouve rassembler amis et voisins *comme un père confier son héritage attendre son retour courir à sa rencontre le couvrir de baisers le revêtir de plus beaux habits festoyer a la fin, je m’approche de jésus et je lui dis les sentiments qui m’habite après avoir été témoin de cela. qu’est-ce qui m’a touché dans ce récit ? ce qui m’a rejoint. je lui parle comme un ami parle à son ami. je termine en priant le notre père et en faisant un signe de la croix. j’écris sur un carnet ce qui m’a touché, rejoint, éclairé pendant ce temps de méditation. repost 0 published by aubonheurdedieu-soeurmichele - dans aide pour méditer commenter cet article 31 mai 2018 4 31 / 05 / mai / 2018 15:09 méditation de la bible : faire retraite chez soi 3/2 01 oui, j’ai aimé israël dès son enfance, et, pour le faire sortir d’égypte, j’ai appelé mon fils. 02 quand je l’ai appelé, il s’est éloigné pour sacrifier aux baals et brûler des offrandes aux idoles. 03 c’est moi qui lui apprenais à marcher, en le soutenant de mes bras, et il n’a pas compris que je venais à son secours. 04 je le guidais avec humanité, par des liens d’amour ; je le traitais comme un nourrisson qu’on soulève tout contre sa joue ; je me penchais vers lui pour le faire manger. mais ils ont refusé de revenir à moi : vais-je les livrer au châtiment ? 05 il ne retournera pas au pays d’égypte ; assour deviendra son roi, car ils ont refusé de revenir à moi. 06 l’épée frappera dans ses villes, elle brisera les verrous de ses portes, elle les dévorera à cause de leurs intrigues. 07 mon peuple s’accroche à son infidélité ; on l’appelle vers le haut ; aucun ne s’élève. 08 vais-je t’abandonner, éphraïm, et te livrer, israël ? vais-je t’abandonner comme adma, et te rendre comme seboïm ? non ! mon cœur se retourne contre moi ; en même temps, mes entrailles frémissent. os 11/1-9 1 ère piste : porter son attention sur ce qui nous est dit de dieu dans ce texte. c’est un amoureux qui fait une déclaration d’amour : « je l’ai aimé ». il rappelle sa solidarité avec l’acte de libération : « d’egypte, j’ai appelé mon fils », c’est à dire que je l’ai libéré de l’esclavage d’egypte. il se présente comme une mère qui élève ses enfants, qui apprend à marcher, qui prend dans mes bras, qui prend soin d’eux, qui mène avec des liens d’amour, qui pose contre sa joue et donne à manger. prendre du temps pour regarder cela, se réjouir de ce qui est dit de dieu là. me laisser aimer comme cela, car contrairement à beaucoup de faux amour, celui de dieu est libérateur. goûter cet amour maternel de dieu. 2 ème piste : considérer la réponse d’israël décrite par le prophète osée. ils se sont détournés, ils ont offert des sacrifices et rendu un culte à des idoles (des faux dieux), ils se sont endurcis dans leur refus. dans la bible, l’idolâtrie est le péché par excellence. c’est adorer quelque chose qui n’est pas dieu. il y a l’idole du pouvoir, de l’avoir auquel on sacrifie le reste au mépris des gens. c’est à la racine de la misère dans le monde, de la violence. il y a l’idole du fanatisme, du racisme source d’injustice etc… tout cela, c’est se détourner de dieu, se détourner de l’amour qui est dieu. peser la laideur de ces situations, sentir que dieu refuse cela. communier à la douleur que dieu a de ces situations, car comme le dit le texte, cela « extermine, dévore », défigure ce que dieu veut. 3 ème piste : dieu nous dit là, qu’il n’interviendra pas pour faire cesser cela. mais qu’il est avec nous pour combattre ce qui est « malade » dans notre monde et pour bâtir un monde plus juste, un monde où seul l’amour est premier. amour des autres, du monde, de dieu. entendre le cri de dieu : « comment pourrais-je t’abandonner israël ? » repost 0 published by aubonheurdedieu-soeurmichele - dans aide pour méditer commenter cet article 28 mai 2018 1 28 / 05 / mai / 2018 12:08 des femmes écrivent au pape françois lettre ouverte au pape françois cher pape françois, nous sommes des femmes catholiques qui vous écrivons des quatre coins du monde. nous vous remercions pour votre sage direction de l’église et pour votre souci pastoral concernant les réalités de la vie dans tous ses nombreux défis et luttes. nous accueillons l’esprit de compassion, de joie et de miséricorde que vous encouragez dans notre foi et nous nous engageons à travailler avec vous et avec tous les dirigeants de l’église pour un monde plus juste et plus durable. nous apprécions également votre désir d’impliquer davantage les femmes dans la vie de l’église. dans ce contexte, nous avons lu avec intérêt le nouveau statut du dicastère pour les l aïcs, la f amille et la v ie publié le 8 mai 2018. nous notons que le ton est pastoral, compatissant et non moralisateur en ce qui concerne certaines des difficultés rencontrées par les femmes, y compris l’appel à la procréation responsable et la reconnaissance des défis difficiles liés à la grossesse et à l’avortement. nous sommes d’accord avec l’ensemble de son contenu… pour lire la suite : http://femmes-ministeres.org/?p=4820 et pour signer : https://catholicwomenspeak.com/ https://voicesoffaith.org/ repost 0 published by aubonheurdedieu-soeurmichele - dans lettre commenter cet article 25 mai 2018 5 25 / 05 / mai / 2018 09:27 méditation avec le bible : faire retraite chez soi 3/1 si vous voulez-vous faire l’aventure d’une retraite spirituelle chez vous, ceci est pour vous. un texte biblique chaque semaine vous sera proposé. si vous êtes abonné-e à mon blog, vous recevrez l’annonce d’un nouveau texte chaque vendredi ou samedi sur votre adresse mail. si non, abonnez-vous ! en mettant votre adresse mail sur la page d’accueil. ou alors pensez à visiter ce blog ! voici le 1er texte de la troisième étape comment s’y prendre ? je m’assoie je prends le temps de m’apaiser en respirant lentement et profondément je fais un geste pour dire à dieu mon désir de cette rencontre avec lui et je lui dis : « me voici » je lui partage ce qui habite mon cœur : parler à dieu de sa vie : joie, souci, désir, peur, confiance, personnes et évènements comme un ami parle à son ami lire ce texte biblique : la racine du mal et son combat ex 1/8-22 08 un nouveau roi vint au pouvoir en égypte. il n’avait pas connu joseph. 09 il dit à son peuple : « voici que le peuple des fils d’israël est maintenant plus nombreux et plus puissant que nous. 10 prenons donc les dispositions voulues pour l’empêcher de se multiplier. car, s’il y avait une guerre, il se joindrait à nos ennemis, combattrait contre nous, et ensuite il sortirait du pays. » 11 on imposa donc aux fils d’israël des chefs de corvée pour les accabler de travaux pénibles. ils durent bâtir pour pharaon les villes d’entrepôts de pithome et de ramsès. 12 mais, plus on les accablait, plus ils se multipliaient et proliféraient, ce qui les fit détester. 13 les égyptiens soumirent les fils d’israël à un dur esclavage 14 et leur rendirent la vie intenable à force de corvées : préparation de l’argile et des briques et toutes sortes de travaux à la campagne ; tous ces travaux étaient pour eux un dur esclavage. 15 alors le roi d’égypte parla aux sages-femmes des hébreux dont l’une s’appelait shifra et l’autre poua ; 16 il leur dit : « quand vous accoucherez les femmes des hébreux, regardez bien le sexe de l’enfant : si c’est un garçon, faites-le mourir ; si c’est une fille, laissez-la vivre. » 17 mais les sages-femmes craignirent dieu et n’obéirent pas à l’ordre du roi : elles laissèrent vivre les garçons. 18 alors le roi d’égypte les appela et leur dit : « pourquoi avez-vous agi de la sorte, pourquoi avez-vous laissé vivre les garçons ? » 19 les sages-femmes répondirent à pharaon : « les femmes des hébreux ne sont pas comme les égyptiennes, elles sont pleines de vitalité ; avant l’arrivée de la sage-femme, elles ont déjà accouché. » 20 dieu accorda ses bienfaits aux sages-femmes ; le peuple devint très nombreux et très fort. 21 comme les sages-femmes avaient craint dieu, il leur avait accordé une descendance. 22 pharaon donna cet ordre à tout son peuple : « tous les fils qui naîtront aux hébreux, jetez-les dans le nil. ne laissez vivre que les filles. » ex 2/1-10 01 un homme de la tribu de lévi avait épousé une femme de la même tribu. 02 elle devint enceinte, et elle enfanta un fils. voyant qu’il était beau, elle le cacha durant trois mois. 03 lorsqu’il lui fut impossible de le tenir caché plus longtemps, elle prit une corbeille de jonc, qu’elle enduisit de bitume et de goudron. elle y plaça l’enfant, et déposa la corbeille au bord du nil, au milieu des roseaux. 04 la sœur de l’enfant se tenait à distance pour voir ce qui allait arriver. 05 la fille de pharaon descendit au fleuve pour s’y baigner, tandis que ses suivantes se promenaient sur la rive. elle aperçut la corbeille parmi les roseaux et envoya sa servante pour la prendre. 06 elle l’ouvrit et elle vit l’enfant. c’était un petit garçon, il pleurait. elle en eut pitié et dit : « c’est un enfant des hébreux. » 07 la sœur de l’enfant dit alors à la fille de pharaon : « veux-tu que j’aille te chercher, parmi les femmes des hébreux, une nourrice qui, pour toi, nourrira l’enfant ? » 08 la fille de pharaon lui répondit : « va. » la jeune fille alla donc chercher la mère de l’enfant. 09 la fille de pharaon dit à celle-ci : « emmène cet enfant et nourris-le pour moi. c’est moi qui te donnerai ton salaire. » alors la femme emporta l’enfant et le nourrit. 10 lorsque l’enfant eut grandi, elle le ramena à la fille de pharaon qui le traita comme son propre fils ; elle lui donna le nom de moïse, en disant : « je l’ai tiré des eaux. » j’essaie de me rappeler ce récit et de le redire avec mes propres mots comme si j’avais à le raconter à quelqu’un en faisant cela peut-être que quelque chose va me toucher, me rejoindre, m’éclairer. si oui, je garde cela précieusement. je fais une demande : donne-moi d’être attentif-ve à ce monde si beau et si blessé aussi et de me reconnaitre également blessé-e et blessant-e mais néanmoins toujours cherché-es appelé-e, aimé-e par toi. je me laisse guider par les suggestions suivantes : 1-descriptif du mal -le mal comme ignorance de l’histoire (pharaon n’avait pas connu joseph. son ignorance de l’histoire l’empêche de considérer positivement le peuple juif). -le mal qui se nourrit de peur sans fondement, qui se nourrit d’imaginaire : « en cas de guerre, il pourrait bien se joindre à nos ennemis » (1/10). -le mal qui se réalise dans l’exploitation, l’esclavage, la violence, le génocide (1/ 11 à 14 et 2 ). ouvrir un journal et sentir la souffrance de dieu devant ce mal toujours là. 2- la résistance au mal s’aider de ce texte pour saisir ce qu’est la résistance au mal pour entrer en son cœur dans cette résistance. -la résistance au mal a une « raison » : c’est la crainte de dieu des accoucheuses (1/17). crainte à entendre comme respect de dieu, qui fait entrer dans sa colère contre tout ce qui défigure l’humain. -la résistance au mal qui se fait agissante, qui prend les moyens de résister. -le refus d’obéir à l’injustice (les sages-femmes laissent vivre les garçons (1/17). -un mensonge légitime pour ne pas subir la répression (« nous arrivons trop tard » (v. 19) -la désobéissance d’une mère qui refuse qu’on tue son enfant et un vrai amour qui accepte de le perdre pour qu’il ait une chance de vivre (2/1-3). -la vigilance d’une sœur qui veille (2/4). -la désobéissance de la fille du pharaon qui recueille l’enfant (2/5 et suivant). ouvrir un journal et communier à la joie de dieu pour tous celles et ceux qui combattent le mal aujourd’hui. 3-regarder les gestes de la fille du pharaon . les mettre en synopse avec ce que fait le bon samaritain (en lc10 /25-37). le bon samaritain est figure du christ. la fille du pharaon est aussi figure du christ. sentir que ces gestes, dieu les fait pour moi aussi. 4-considérer les conséquences de cette résistance et de ce salut : sans cette désobéissance : pas de libération, pas de naissance d’un peuple, pas d’alliance, pas d’entrée en terre promise… rien de tout cela, sans ces femmes faisant échec à la mort. faire échec à la mort, comment cela résonne en moi ? a la fin, je m’approche de jésus et je lui dis les sentiments qui m’habite après avoir été témoin de cela. qu’est-ce qui m’a touché dans ce récit ? ce qui m’a rejoint. je lui parle comme un ami parle à son ami. je termine en priant le notre père et en faisant un signe de la croix. j’écris sur un carnet ce qui m’a touché, rejoint, éclairé pendant ce temps de méditation. repost 0 published by aubonheurdedieu-soeurmichele - dans aide pour méditer commenter cet article 20 mai 2018 7 20 / 05 / mai / 2018 21:36 homélie de l’évêque michael curry au mariage de meghan markle et du prince harry une super homélie qui dit l’essentiel du christianisme et en montre le caractère révolutionnaire. traduction trouvée dans la revue closer : https://www.closermag.fr/royautes/document-mariage-de-meghan-et-harry-decouvrez-la-traduction-complete-des-13-minutes-du-serment-du-pretre-americain-michael-curry-814724 nous venons d'entendre le canttique de salomon : "met moi comme un sceau sur ton cœur, comme un cachet sur ton bras, l'amour est fort comme la mort et la jalousie est inflexible comme les enfers" . leurs embrasements sont des embrasements de feu et une flamme de l'éternel. beaucoup d'eau ne pourrait éteindre cet amour-là et les fleuves, même, ne pourraient pas le noyer. martin luther king a dit un jour : "nous devons découvrir les pouvoirs de l'amour et ses pouvoirs de rédemption. lorsque nous découvrirons ce pouvoir, nous pourrons transformer ce monde pour en faire un nouveau. un monde d'amour car l'amour est la seule voie" . l'amour est plein de pouvoirs, ne sous-estimez pas le pouvoir de l'amour. ne soyez pas trop sentimentales non plus. oui, il y a du pouvoir dans l'amour. si vous ne me croyez pas, pensez à la première fois où vous êtes tombés amoureux. le monde entier est centré autour de vous et de votre bien-aimé. du moins, vous en aviez l'impression. il y a donc un véritable pouvoir de l'amour. pas seulement dans ses formes romantiques mais surtout dans toutes ses formes. lorsqu'on sait que l'on est aimé, lorsque quelqu'un a de l'affection pour vous et que vous le savez, lorsqu'on est amoureux, lorsqu'on montre son amour, on se sent bien. il y a ce petit quelque chose qui nous fait nous sentir bien. il y a une bonne raison derrière tout ça. tout cela est lié à la source de l'amour. nous avons été créés par le pouvoir de l'amour. nos vies doivent être menées en raison de cet amour. voilà pourquoi nous sommes présents ici aujourd'hui. finalement, la source de l'amour, c'est dieu, lui-même. la source de toute notre vie. un vieux poème médiéval dit que lorsque l'on trouve le véritable amour, c'est dieu qui est derrière cet amour. dans le testament, il est écrit : "aimons-nous les uns les autres car l'amour est dieu et ceux qui sont amour sont les fils de dieu. ceux qui n'ont pas d'amour ne connaissent pas dieu car dieu est amour" . il y a du pouvoir dans l'amour... le pouvoir de soigner, le pouvoir de libérer, un pouvoir unique. il y a un pouvoir dans l'amour. le pouvoir de nous montrer la voie. "mets moi comme un sceau sur ton cœur, un sceau sur ton bras car l'amour est aussi fort que la mort." mais, l'amour, ce n'est pas seulement un jeune couple. le pouvoir de l'amour est démontré par le fait que nous sommes tous réunis ici. deux jeunes personnes sont tombées amoureuses et nous sommes tous réunis autour d'eux. mais il ne s'agit pas que d'un jeune couple. il y a plus que cela. à une occasion, jésus devait résumer l'essence des leçons de moïse. il a utilisé les écrits hébreux et il a dit qu'il fallait aimer dieu avec tout son cœur, toute son âme, tout son esprit, toute sa force. voilà le premier commandement, le deuxième est le suivant : 'aimez votre voisin comme vous vous aimez vous-même'. et ensuite, sur la base de ces deux commandements, l'amour de dieu et l'amour de votre voisin, sur cette base dépendent tous les autres commandements, toutes les autres lois, tout ce qui a été dit par les prophètes, tout ce qui a été dit dans la bible, tout ce que dieu a voulu dire au monde. aimez dieu, aimez vos voisins et aimez-vous vous-même. quelqu'un a dit un jour que jésus a commencé le mouvement le plus révolutionnaire de l'histoire. un mouvement qui était fondé sur l'amour inconditionnel de dieu pour le monde. un mouvement qui demandait au peuple de vivre cet amour. et ainsi, de changer, non seulement, leur propre vie mais aussi la vie du monde entier. voilà le vrai pouvoir de l'amour, le pouvoir de changer le monde entier. si vous ne me croyez pas, des esclaves américains ont, eux-mêmes, expliqué la dynamique du pouvoir de l'amour, ce pouvoir de transformation de l'amour. ils disaient, même pendant leur captivité, que la spiritualité pouvait les soigner, les réconforter. l'amour peut soigner toutes les âmes. ils expliquaient d'ailleurs que si on ne peut pas prier, il suffit de raconter l'amour de jésus, que jésus est mort pour nous sauver. voilà ce que signifie l'amour. il est mort pour tous nous sauver. il n'est pas mort pour se sauver lui-même. jésus n'a pas reçu de doctorat pour sa mort. il n'a reçu aucun honneur, il s'est sacrifié pour le bien des autres, pour le bien du monde, pour nous. voilà ce qu'est l'amour, l'amour n'est pas égoïste. l'amour, c'est aussi sacrificiel et ainsi, l'amour peut être rédemption. cette générosité de l'amour rédempteur peut changer des vies. il peut changer ce monde. si vous ne me croyez pas, réfléchissez-y pendant quelques secondes. imaginez un monde dans lequel l'amour est la voie à suivre. imaginez nos familles dans un monde dans lequel l'amour serait la voie à suivre. imaginez nos communautés dans un monde où l'amour serait la voie à suivre. imaginez des gouvernements qui suivraient la voie de l'amour. imaginez des entreprises qui suivraient la voie de l'amour. imaginez ce vieux monde fatigué qui suivrait la voie de l'amour, de façon généreuse, sacrificielle, rédemptrice. si l'amour est la voie à suivre, aucun enfant ne devrait se coucher en ayant faim. si nous suivions la voie de l'amour, on ne laisserait pas tomber la justice. si l'amour était la voie à suivre, la pauvreté serait une chose du passé. la terre serait un sanctuaire. si l'amour était la voie à suivre, nous poserions nos armes pour comprendre le monde et arrêter de faire la guerre. si l'amour est la voie à suivre, il y a beaucoup de bonnes choses à faire. car si l'amour est la voie à suivre, nous pouvons nous traiter les uns les autres de la meilleure des façons comme si nous étions une famille. si l'amour est la voie à suivre, nous savons que dieu est notre source, que nous sommes des frères, des sœurs, des enfants de dieu. mes frères, mes sœurs, il s'agit là d'un nouveau paradis, une nouvelle planète, un nouveau monde, une nouvelle famille. permettez-moi de vous dire que salomon avait raison dans l'ancien testament. je vais maintenant m'arrêter là car nous devons continuer avec ce mariage. l'un des plus grands esprits du 20e siècle, un prêtre catholique roumain, a notamment écrit, sur la base de son bagage scientifique et théologique, que l'invention du feu était une des inventions les plus importantes de l'histoire de l'humanité. le feu a permis d'ouvrir la voie à la civilisation humaine. le feu a permis de cuire les aliments, d'avoir de bonnes conditions sanitaires, de limiter les maladies, de réchauffer l'environnement et de permettre la migration humaine aux quatre coins du monde. il n'y aurait pas eu d'âge du bronze, ni d'âge du fer, ni de révolution industrielle sans le feu. il n'y aurait pas eu toutes ces nouvelles technologies. quelqu'un est venu en voiture aujourd'hui ? veuillez lever la main. la voiture est possible grâce au moteur à combustion, grâce au feu. jésus a marché sur l'eau mais moi, je n'ai pas marché sur l'océan atlantique pour venir jusqu'ici. c'est l'avion qui me l'a permis. le feu nous permet, aujourd'hui, d'utiliser twitter, facebook, instagram, d'envoyer des e-mails... c'est le feu qui a rendu tout cela possible. c'est une des plus grandes découvertes de l'histoire. si l'humanité peut apprivoiser et capturer l'énergie de l'amour alors, pour la seconde fois de notre histoire, nous découvrirons le feu. nous devons trouver le pouvoir rédempteur de l'amour et lorsque nous l'aurons découvert, nous rendrons ce vieux monde meilleur. nous le transformerons. mon frère, ma sœur, que dieu vous aime, que dieu vous bénisse et que dieu nous protège tous dans les mains puissantes de l'amour. repost 0 published by aubonheurdedieu-soeurmichele - dans homélie commenter cet article 19 mai 2018 6 19 / 05 / mai / 2018 16:15 la pentecôte par mgr jacques noyer, évêque émérite d'amiens. l’église naît dans une explosion. l’église est explosion. le vieux monde s’effondre et un nouveau surgit des ruines du premier. ce nouveau monde, on l’appelle le royaume de dieu. il n’est plus ce monde où chacun s’enferme dans son passé et ses frontières, où chaque identité se définit par opposition aux autres, où l’histoire a distribué les rôles et les privilèges. le royaume de dieu c’est un monde qu’accompagne le regard d’un père qui chérit également chacun de ses enfants, qui n’aime pas seulement ceux qui sont beaux et bons, riches et bien portants mais tous et avec plus d’attention encore, le malade, le petit, le vaurien. car l’amour d’un père ou d’une mère précède les qualités et les attend. il n’est pas un juge qui sépare les bons et les méchants. il est un cœur qui n’a de cesse d’espérer qu’ils se retrouvent tous… pour lire la suite, cliquer sur le lien : https://temoignagechretien.fr/articles/lecrit-interieur-lecrit-interieur/la-pentecote-une-explosion-damour article paru sue le site de témoignage chrétien. repost 0 published by aubonheurdedieu-soeurmichele - dans coup de coeur commenter cet article 18 mai 2018 5 18 / 05 / mai / 2018 18:11 méditation avec le bible : faire retraite chez soi 2/2 si vous voulez-vous faire l’aventure d’une retraite spirituelle chez vous, ceci est pour vous. un texte biblique chaque semaine vous sera proposé. si vous êtes abonné-e à mon blog, vous recevrez l’annonce d’un nouveau texte chaque vendredi ou samedi sur votre adresse mail. si non, abonnez-vous ! en mettant votre adresse mail sur la page d’accueil. ou alors pensez à visiter ce blog ! voici le 2 er texte de la deuxième étape comment s’y prendre ? je m’assoie je prends le temps de m’apaiser en respirant lentement et profondément je fais un geste pour dire à dieu mon désir de cette rencontre avec lui et je lui dis : « me voici » je lui partage ce qui habite mon cœur : parler à dieu de sa vie : joie, souci, désir, peur, confiance, personnes et évènements comme un ami parle à son ami lire ce texte biblique : mt 25/14-30 14 « c’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. 15 à l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. puis il partit. aussitôt, 16 celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. 17 de même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. 18 mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître. 19 longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. 20 celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : “seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.” 21 son maître lui déclara : “très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” 22 celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : “seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.” 23 son maître lui déclara : “très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” 24 celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : “seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. 25 j’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. le voici. tu as ce qui t’appartient.” 26 son maître lui répliqua : “serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. 27 alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. 28 enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. 29 à celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. 30 quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !” j’essaie de me rappeler ce récit et de le redire avec mes propres mots comme si j’avais à le raconter à quelqu’un en faisant cela peut-être que quelque chose va me toucher, me rejoindre, m’éclairer. si oui, je garde cela précieusement. je fais une demande : « donne-moi de me laisser aimer par toi » je me laisse guider par les suggestions suivantes : 1-il leur remit sa fortune cette parabole nous montre un dieu qui confie toute sa fortune, ce qu’il a, ce qu’il est. un dieu qui se remet entre nos mains, ce qu’il est et son projet de vie pour le monde. aucune consigne, pas de : « faites ceci, ne faites pas cela » non. confiance qui laisse à notre créativité d’inventer les moyens pour que cette richesse qui est dieu, cette richesse qui est la vie même, soit communiquée. les 3 reçoivent chacun une fortune (un seul talent est l’équivalent de 100 pièces d’argent, un poids de 20 kg et le salaire de 17 années de travail) regarder cela. est-ce que cela correspond à l’image que j’ai de dieu ? 2-aussitôt, le serviteur alla les faire produire les 2 premiers serviteurs sont des audacieux. ils peuvent tout oser, tout risquer, parce que même s’ils connaissent des échecs, c’est l’acte même de s’engager pour dieu qui est la réussite de notre vie. les deux premiers serviteurs auraient pu tout perdre de l’argent confié, ils auraient gagné la joie d’avoir engagé leur vie pour dieu. et ils auraient entendu pareillement l’appel à entrer dans la joie de leur maître puisque déjà elle les habitait. qu’est-ce qui est à la source de leur audace ? et de la mienne ? 3-tu m’as confié…voilà ce que j’ai gagné ces 2 serviteurs ont la conscience aigüe du don qui leur est fait : « tu m’as confié » disent-ils et « voilà ce que j’ai gagné ». regarder cette alliance : alliance du don de dieu et de notre réponse, de notre travail qui est bien le nôtre ! « ce que j’ai gagné ». quels dons ai-je reçu ? qu’est-ce que j’ai gagné ? 4-je suis allé enfouir ton talent le troisième serviteur a l’image celle d’un dieu sévère, exigent, dur. le pire peut-être est de croire que l’on sait : « j’ai appris à te connaître ainsi… » et du coup, le don de ce talent n’a pas été reconnu comme donné : « je suis allé enfouir ton talent : le voici tu as ton bien » regarder qu’il n’a pas réalisé qu’il était bénéficiaire d’un cadeau, que c’était bien pour lui. sondez ce qui en moi peut provoquer la même réaction. a la fin, je m’approche de jésus et je lui dis les sentiments qui m’habite après avoir été témoin de cela. qu’est-ce qui m’a touché dans ce récit ? ce qui m’a rejoint. je lui parle comme un ami parle à son ami. je termine en priant le notre père et en faisant un signe de la croix. j’écris sur un carnet ce qui m’a touché, rejoint, éclairé pendant ce temps de méditation. repost 0 published by aubonheurdedieu-soeurmichele - dans méditer chez soi commenter cet article 10 mai 2018 4 10 / 05 / mai / 2018 22:37 méditation avec le bible : faire retraite chez soi 2/1 si vous voulez-vous faire l’aventure d’une retraite spirituelle chez vous, ceci est pour vous. un texte biblique chaque semaine vous sera proposé. si vous êtes abonné-e à mon blog, vous recevrez l’annonce d’un nouveau texte chaque samedi soir sur votre adresse mail. si non, abonnez-vous ! en mettant votre adresse mail sur la page d’accueil. ou alors pensez chaque samedi soir à visiter ce blog ! voici le 1 er texte de la deuxième étape comment s’y prendre ? je m’assoie je prends le temps de m’apaiser en respirant lentement et profondément je fais un geste pour dire à dieu mon désir de cette rencontre avec lui et je lui dis : « me voici » je lui partage ce qui habite mon cœur : parler à dieu de sa vie : joie, souci, désir, peur, confiance, personnes et évènements comme un ami parle à son ami lire ce texte biblique : 01 cher theophile, dans mon premier livre, j’ai parlé de tout ce que jésus a fait et enseigné, depuis le moment où il commença, 02 jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel, après avoir, par l’esprit saint, donné ses instructions aux apôtres qu’il avait choisis. 03 c’est à eux qu’il s’est présenté vivant après sa passion ; il leur en a donné bien des preuves, puisque, pendant quarante jours, il leur est apparu et leur a parlé du royaume de dieu. 04 au cours d’un repas qu’il prenait avec eux, il leur donna l’ordre de ne pas quitter jérusalem, mais d’y attendre que s’accomplisse la promesse du père. il déclara : « cette promesse, vous l’avez entendue de ma bouche : 05 alors que jean a baptisé avec l’eau, vous, c’est dans l’esprit saint que vous serez baptisés d’ici peu de jours. » 06 ainsi réunis, les apôtres l’interrogeaient : « seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le royaume pour israël ? » 07 jésus leur répondit : « il ne vous appartient pas de connaître les temps et les moments que le père a fixés de sa propre autorité. 08 mais vous allez recevoir une force quand le saint-esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à jérusalem, dans toute la judée et la samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » 09 après ces paroles, tandis que les apôtres le regardaient, il s’éleva, et une nuée vint le soustraire à leurs yeux. 10 et comme ils fixaient encore le ciel où jésus s’en allait, voici que, devant eux, se tenaient deux hommes en vêtements blancs, 11 qui leur dirent : « galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? ce jésus qui a été enlevé au ciel d’auprès de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel. » 12 alors, ils retournèrent à jérusalem depuis le lieu-dit « mont des oliviers » qui en est proche, – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat. 13 à leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était pierre, jean, jacques et andré, philippe et thomas, barthélemy et matthieu, jacques fils d’alphée, simon le zélote, et jude fils de jacques. 14 tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec marie la mère de jésus, et avec ses frères. j’essaie de me rappeler ce récit et de le redire avec mes propres mots comme si j’avais à le raconter à quelqu’un en faisant cela peut-être que quelque chose va me toucher, me rejoindre, m’éclairer. si oui, je garde cela précieusement. je fais une demande : « donne-moi de me laisser aimer par toi » je me laisse guider par les suggestions suivantes : ac1.1-14 1 ère piste : « mon cher théophile » chacun de nous est théophile, c’est à dire aimant dieu et aimé de dieu. on peut aimer de façon différente selon les étapes de notre vie spirituelle. on peut aimer en cherchant dieu et d’une certaine manière nous sommes toujours en recherche, des chercheurs-euses de dieu, en quête de son visage, quête qui sera seulement comblée quand nous le verrons face à face. mais plus profondément encore nous sommes des théophiles parce que dieu, l ui, nous a trouvé -es, il a mis son image en nous et il a fait de notre vie sa demeure. il habite notre cœur, il est chez lui chez nous. notre contemplation, ce peut être une plus grande attention à ce mystère de la présence de dieu en nous. 2 ème piste : le mystère du christ. « tout ce que jésus a fait et enseigné depuis le commencement…il s’est montré vivant après sa passion…pendant 40 jours, il leur est apparu et leur avait parlé du royaume des cieux ». quelques versets qui reprennent l’ensemble du mystère du christ. il y a , dans la foi , des alternances de lumières et de nuits. nuit de noël, enfouissement de dieu dans l’humble quotidien de nazareth. lumière de ce qu’il a fait et enseigné qui est source de notre attachement au christ, source de notre séduction. nuit de la passion, de la mort. lumière de la résurrection et pendant quarante jours, cette lente sortie de la peur. il en faut du temps pour croire que dieu est plus fort que nos morts. jésus, pendant quarante jours accompagne ceux qu’il aime pour les faire sortir de leurs tombeaux. dans sa résurrection, c’est eux qu’il ressuscite ! sa résurrection est pour nous et c’est la nôtre. il les apprivoise peu à peu à la vie. enfin nuit d’une présence invisible quand, et c’est aujourd’hui, « il disparaît à leurs yeux ». c’est la situation qui est la nôtre. notre contemplation, ce peut être d’accueillir ces nuits et ces lumières qui sont autant de manières de dieu d’être présent à notre cœur. 3 ème piste : un ordre de jésus « au cours d’un repas qu’ i l prenait avec eux, il leur donna l’ordre de ne pas quitter jérusalem mais d’y attendre ce que le père avait promis…vous allez recevoir une force, celle du saint- esprit qui viendra sur vous ». maintenant ce n’est plus le cénacle de la peur qui les faisait se refermer sur eux-mêmes. jésus les en a délivrés. maintenant c’est le cénacle de la joie car c’est pour y vivre une expérience de confiance. « ils retournèrent à jérusalem remplis de joie » (lc 24/5) . il s’agit d’entrer au cénacle sur ordre de jésus, car il s’agit bien d’un ordre ! entrer au cénacle pour dix jours jusqu’à pentecôte. dix jours ? non pas une durée mais une attitude intérieure : une entrée dans une écoute de la parole, une entrée dans un éveil de la vie profonde, une entrée dans l’accueil d’un don, une entrée dans une vie animée par l’esprit de jésus. notre contemplation, ce peut être de nous laisser inviter doucement à entrer dans ce temps du cénacle, temps de gratuité, temps pour goûter simplement le fait de vivre et d’être aimé-e. 4 ème piste : « alors du montt des oliviers, ils s’en retournèrent à jérusalem…ils montèrent à la chambre haute où il se tenaient habituellement » ce mystère du cénacle entre ascension et pentecôte, - c’est un mystère de communion : des frères et des sœurs ensemble, un mystère communautaire. m’interroger sur les lieux de communauté qui sont pour moi des lieux de vraies vies, de ressourcement. si je n’en ai pas, ce peut être le lieu de m’engager dans une recherche car c’est de l’ordre de la vie. - c’est un mystère de prière sur ordre de jésus, là aussi, monter à la chambre haute. ce sont pour nous des lieux précis et des moments précis, où je ferme la porte de ma chambre pour méditer dans le secret. lieux et temps d’intimité : contempler le visage du christ tel qu’il se révèle dans l’evangile . quels sont-ils pour moi ? quels en sont mes joies ? mes difficultés ? ai-je un lieu pour en parler ? - c’est un lieu d’attente, de désir, de confiance, d’abandon ils sont en attente d’un don qu’ils ne peuvent se donner à eux-mêmes, que dieu seul peut donner. quelle place ont, dans ma vie, ces trois attitudes ? 5 ème piste : « tous d’un même cœur étaient assidus à la prière avec quelques femmes dont marie mère de jésus et avec ses frères » . peser le « tous » ; il s’agit de l’eglise entière ! femmes et hommes. tous et toutes disciples. regarder marie. quel est son rôle ici ? pourquoi la penser uniquement silencieuse ? elle qui est remplie de l’esprit depuis l’annonciation, elle qui retenait toutes ces choses dans son cœur (lc 2/19) … pourquoi ne pas la voir enseignant à tous et toutes les chemins de la foi, l’accès nouveau à dieu inauguré par le christ ? entendre marie nous faire comprendre son absence comme une chance. marie nous enseignant à désormais le découvrir, le reconnaître à l’œuvre par nos mains. marie nous donnant goût à le contempler pour que quelque chose de ses yeux, de son cœur devient les nôtres pour devenir christ pour les autres. regarder marie transmettant ainsi son expérience du christ son fils et son sauveur . a la fin, je m’approche de jésus et je lui dis les sentiments qui m’habite après avoir été témoin de cela. qu’est-ce qui m’a touché dans ce récit ? ce qui m’a rejoint. je lui parle comme un ami parle à son ami. je termine en priant le notre père et en faisant un signe de la croix. j’écris sur un carnet ce qui m’a touché, rejoint, éclairé pendant ce temps de méditation. repost 0 published by aubonheurdedieu-soeurmichele commenter cet article 9 mai 2018 3 09 / 05 / mai / 2018 12:35 hannah arendt : penser pour que le monde vive on peut résumer son œuvre par ces mots : l’absolue nécessité de penser pour que le monde vive. penser comme antidote du mal. en effet, une des grandes interrogations d’arendt est de comprendre comment on peut arriver au totalitarisme communiste ou nazi. en particulier, en ce qui concerne le nazisme, elle écrit que sa barbarie n’est comparable à aucune autre forme de dictature, de tyrannie, de despotisme, de mal que des hommes peuvent infliger à d’autres. les analyses que l’on peut faire, ne s’appliquent pas au nazisme. il y a là quelque chose d’inédit, de radicale singularité comment comprendre qu’un régime politique soit passé du « tu ne tueras pas » biblique en un « tu tueras » généralisé ? pour le comprendre, il faut un concept nouveau pour un système de domination inédit car il y a entre le totalitarisme et d’autres formes de domination une distinction de nature et non de degré dans l’oppression : le totalitarisme n’est pas un régime politique mais la suppression du politique. il ne vise pas une manière d’organiser des rapports humains mais la destruction des rapports humains son analyse part d’un constat fait à partir du procès d’eichmann [1] qu’elle a suivi en tant que reporter de journal. eichmann est un homme ordinaire, bon père de famille. comment peut-on en même temps être responsable de millions de morts ? parce qu’il est médiocre et ambitieux, il fait ce qu’on lui dit de faire, en essayant de se hisser dans la hiérarchie. il ne pense pas. c’est un homme vide. c’est cet oubli de penser qui a permis le nazisme. eichmann a cessé de penser et perdu toute capacité de juger : il suffit d’obéir aux ordres, d’être un serviteur modèle et croire ainsi qu’on fait son devoir. c’est un conformisme qui est irresponsabilité. c’est ce déficit de penser qui rend le mal invisible, banal et banalisé. ensuite l’endoctrinement parvient à généraliser la non-pensée. elle s’oppose à la notion de mal radical car cela voudrait dire que ce mal est à la racine de l’humain. et que donc, il a un caractère inéluctable. d’une certaine manière, qu’on ne peut rien contre lui. non. pour arendt, c’est dû à des conditions particulières qui se sont cristallisées dans la société allemande du 19 ème siècle et qui ont peu à peu rendu possible une élection démocratique mettant hitler au pouvoir. pour elle, ce n’est donc pas un mal radical mais une radicale banalité dont aucune société n’est à l’abri. la réflexion d’arendt a pour but de comprendre pour que cela ne se reproduise plus. c’est pourquoi, c’est une philosophie du politique. des hommes et des femmes qui pensent, le fait d’aider à ce que les gens pensent, est le rempart contre cette barbarie-là et contre tout totalitarisme. pour elle, penser, c’est s’arracher à la confusion, faire surgir du sens, singulariser notre rapport aux choses. procéder par distinction conceptuelle, sortir des amalgames. cela dépend de la pensée qu’il y ait du sens, que le monde soit sensé ou non, que persiste un sens commun qui empêche le pire. procéder par distinction conceptuelle, elle le fait dans son livre sur la condition humaine, en distinguant le travail (« animal laborens » : domaine de la vie, de l’économique, produire ce qui ne dure pas), l’œuvre (« homo faber » :domaine de la culture, du social, produire ce qui va durer) et l’action ( domaine de la révélation de soi, de l’activité politique qui développe un espace d’apparition pour la liberté, un espace public pour un peuple d’acteurs). travail et œuvre sont indispensables mais on perçoit dans cette distinction que seule l’action peut permettre une société où le totalitarisme ne peut pas naître. car l’action politique, c’est le souci du monde ; parce que la liberté, c’est le caractère de l’action. l’action nous confronte à une pluralité d’acteurs qui créent un lien humain entre eux. agir, c’est quelque chose qui commence, c’est une action singulière qui fait du neuf, c’est nouer une communauté avec d’autres, c’est pouvoir donner naissance à un monde. d’où sa réflexion sur la natalité, et la surprise pour moi, de trouver l’évocation de la naissance du christ comme exemple de natalité qui fait du neuf dans l’histoire. : « le miracle qui sauve le monde…c’est finalement le fait de la natalité, dans laquelle s’enracine ontologiquement la faculté d’agir. en d’autres termes, c’est la naissance d’hommes nouveaux, le fait qu’ils commencent à nouveau, l’action dont ils sont capables par droit de naissance. seule l’expérience totale de cette capacité peut octroyer aux affaires humaines la foi et l’espérance…c’est cette espérance et cette foi dans le monde qui ont trouvé sans doute leur expression la plus succincte, la plus glorieuse dans la petite phrase des evangiles annonçant leur bonne nouvelle : un enfant nous est né » [2] ce livre sur la condition de l’homme moderne, elle voulait l’appeler l’« amor mundi ». oui, c’est bien cela, aimer le monde, en prendre soin, et pour cela ne pas déserter le politique, agir, ne pas délaisser cette force d’action qui est notre plus haute faculté. faire confiance à ce qui naît, aux ressources citoyennes, à la pluralité. faire droit à la différence, au fait de la pluralité. ce qui est la condition du vivre ensemble. [1] h.arendt, eichmann à jérusalem, rapport sur la banalité du mal , folio histoire, 1997 [2] a.arendt, condition de l’homme moderne , paris, calmann-lévy, pocket 24, 1983, p 314 repost 1 published by aubonheurdedieu-soeurmichele - dans invitation à lire commenter cet article 4 mai 2018 5 04 / 05 / mai / 2018 15:22 méditation avec le bible : faire retraite spi. chez soi 1/3 si vous voulez-vous faire l’aventure d’une retraite spirituelle chez vous, ceci est pour vous. un texte biblique chaque semaine vous sera proposé. si vous êtes abonné-e à mon blog, vous recevrez l’annonce d’un nouveau texte chaque samedi soir sur votre adresse mail. si non, abonnez-vous ! en mettant votre adresse mail sur la page d’accueil. ou alors pensez chaque samedi soir à visiter ce blog ! voici le 3 ème texte de la première étape comment s’y prendre ? je m’assoie je prends le temps de m’apaiser en respirant lentement et profondément je fais un geste pour dire à dieu mon désir de cette rencontre avec lui et je lui dis : « me voici » je lui partage ce qui habite mon cœur : parler à dieu de sa vie : joie, souci, désir, peur, confiance, personnes et évènements comme un ami parle à son ami lire ce texte biblique : 38 chemin faisant, jésus entra dans un village. une femme nommée marthe le reçut. 39 elle avait une sœur appelée marie qui, s’étant assise aux pieds du seigneur, écoutait sa parole. 40 quant à marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. elle intervint et dit : « seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? dis-lui donc de m’aider. » 41 le seigneur lui répondit : « marthe, marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. 42 une seule est nécessaire. marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. » lc 10/38-42 j’essaie de me rappeler ce récit et de le redire avec mes propres mots comme si j’avais à le raconter à quelqu’un en faisant cela peut-être que quelque chose va me toucher, me rejoindre, m’éclairer. si oui, je garde cela précieusement. je fais une demande : « donne-moi un cœur large, généreux et disponible » je me laisse guider par les suggestions suivantes : 1-elle le reçu chez elle voici la première condition de la liberté : accueillir jésus comme « boussole » de sa vie, devenir ce que je suis, ami-e de jésus, cœur aimant de dieu, là où il peut habiter. marthe est image de cette liberté. faire comme marthe : ouvrir mon cœur à jésus comme elle ouvre sa maison 2-assise à ces pieds voici la 2 ème condition de la liberté : s’assoir et l’écouter. marie écoute longuement jésus car nous sommes faits pour cette écoute. marie est image de cette liberté. faire comme marie : décider dans mon cœur de libérer du temps pour l’écouter. me donner la liberté de l’écouter. 3-la meilleure part donné à une femme au temps de jésus, les femmes ne pouvaient pas être disciples d’un maître. marie transgresse cet interdit et jésus l’approuve. regarder la liberté de jésus et de marie. ils savent créer du neuf, dire non à ce qui enferme. des « interdits » peuvent aussi m’empêcher de libérer du temps pour écouter jésus et me rendre disponible à la liberté de son message. me rendre compte des « interdits » à la liberté qui peuvent être les miens. demander l’aide de l’esprit saint : son conseil et sa force. a la fin, je m’approche de jésus et je lui dis les sentiments qui m’habite après avoir été témoin de cela. qu’est-ce qui m’a touché dans ce récit ? ce qui m’a rejoint. je lui parle comme un ami parle à son ami. je termine en priant le notre père et en faisant un signe de la croix. j’écris sur un carnet ce qui m’a touché, rejoint, éclairé pendant ce temps de méditation. repost 0 published by aubonheurdedieu-soeurmichele - dans aide pour méditer commenter cet article 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 > >> présentation blog : le blog de aubonheurdedieu-soeurmichele description : etre heureuse, avoir plein d'idées et de projets, avoir une parole libre, ...et être "bonne soeur", c'est possible! contact rechercher recherche articles récents méditation de la bible : faire retraite chez soi 3/3 méditation de la bible : faire retraite chez soi 3/2 des femmes écrivent au pape françois méditation avec le bible : faire retraite chez soi 3/1 homélie de l’évêque michael curry au mariage de meghan markle et du prince harry la pentecôte par mgr jacques noyer, évêque émérite d'amiens. méditation avec le bible : faire retraite chez soi 2/2 méditation avec le bible : faire retraite chez soi 2/1 hannah arendt : penser pour que le monde vive méditation avec le bible : faire retraite spi. chez soi 1/3 links newsletter abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés. email mes sites préférés site des soeurs du cénacle comité de la jupe iglesia descalza garrigues et sentiers féministes et croyantes, c'est possible! baptisé-es 78 eglises émergentes: témoins.com centre spirituel ignatien sur le web ccbf site sur moltmann suivez-moi s'abonner au flux rss aubonheurdedieu-soeurmichele voir le profil de aubonheurdedieu-soeurmichele sur le portail overblog top articles contact signaler un abus c.g.u. cookies et données personnelles